retour

📘 Quelques œuvres de SF / Fantasy qui ont moins de trente ans

Pour répondre au billet de Thibault Jouannic, où il liste les livres de Science Fiction qui l’ont marqué, mais pour lequel il remarque que toutes ses œuvres préférées ont été écrites il y a plus de trente ans, je propose une liste d’une dizaine de livres / séries de SF remarquables et récentes.

Il faut dire que quand j’étais enfant, dans les toilettes de la maison, il y avait une bibliothèque avec tous les livres de poche : SF et Fantasy étaient à hauteur d’œil, puis il y avait les polars plus haut, et le PQ sur l’étagère la plus haute—je pense que le classement tenait plus à la qualité du papier qu’à toute autre considération. Et donc les classiques, de Bradbury à Asimov à Dick à Clarke à Zelazny à Tolkien, bah je les ai lus.

Quand j’ai eu ma liseuse, je me suis intéressé à ce qui se faisait actuellement. Pour m’orienter, je me suis accroché à ce que je connaissais, ce qui était conseillé sur des forums, et les gagnants des Hugo et Nebula, qui sont d’une manière ou d’une autre des références et des témoins des intérêts du public SF.

Quelques-unes des œuvres citées sont plus Fantasy que Science-Fiction, mais j’ai jamais trop aimé les classements donc on s’en fout. Et puis c’est pas forcément mes livres préférés du monde, parce que les classements j’aime pas ça, et j’ai pas grand chose de préféré (soit parce que j’aime rien, soit parce que je suis trop bon public).

Les Chroniques du Radch, Ann Leckie

Dans l’Empire interstellaire du Radch (mot qui signifie civilisation), les humains utilisent des intelligences artificielles dans leurs vaisseaux et leurs stations spatiales, pour conquérir de nouveaux systèmes. Les peuples envahis peuvent alors être envoyés travailler sur d’autres planètes, ou sont utilisés—contre leur gré—comme ancillaires : des esclaves dirigés par les IA des vaisseaux de guerre, des guerriers surhumains, sans peur et sans bavure.
L’héroïne, ou le héros, c’est pas précisé, est justement l’un·e de ces ancillaires, seul rescapé·e de l’explosion du vaisseau qui hébergeait son IA, est précipité·e dans un conflit qui oppose les partisans de la colonisation—et de l’esclavage des ancillaires, et leurs opposants.

Une série que je viens de terminer. Publiée au cours des dix dernières années, elle s’inscrit totalement dans le mouvement de la SF qui veut s’affranchir des thèmes classiques du genre. On y parle de (dé)colonialisme, d’esclavage, de lutte de classes, et de genre. Il y a d’ailleurs un parti-pris que j’ai trouvé très intéressant : dans la langue qui est parlée dans l’empire interstellaire du Radch, et donc dans sa culture, on ne fait pas de différence entre homme et femme, on ne prête pas attention au genre des personnages. Attention, il ne s’agit pas d’utiliser un pronom neutre (it, ou they en anglais) ni d’utiliser le masculin par défaut, mais de faire remarquer qu’aucune information n’est donnée, donc que l’on peut imaginer ce qu’on veut ; à l’écrit tous les personnages ont des pronoms féminins.

Ce qui fait que selon les scènes, selon les situations, on peut changer de manière de voir les personnages. Selon les influences culturelles des lecteurs, il y a des dialogues ou des situations qui peuvent « genrer » un personnage, l’imaginer homme dans un chapitre et femme dans les suivants. C’est très intéressant.

New York 2140, Kim Stanley Robinson

Il y a peu d’écrivains de SF qui traitent des véritables problèmes qui nous guettent. On a plus peur des intelligences artificielles qui pourraient gouverner le monde en 2500 que des changements climatiques qui le rendront potentiellement inhabitable dans 300 ans.

Kim Stanley Robinson est surtout connu pour sa Trilogie Martienne. Dans cette trilogie, en parallèle de la colonisation de Mars, il y a une petite crise climatique avec des océans qui montent brutalement à cause d’une éruption sous l’Antarctique… dans New York 2140, l’eau monte, mais c’est surtout dû aux changements climatiques, qui font fondre des glaciers qui retiennent la calotte glaciaire de l’Antarctique. Causes comparables, effets similaires.

L’action se passe à New York, en l’an 2140. Manhattan est sous les eaux en dessous de Times Square, le MetLife Building a les fondations sous l’eau, et comme toutes les propriétés dans son cas, elle a été fuie par ses propriétaires, et récupérée par des squatteurs qui se sont organisés en coopératives, et qui vivent leur vie, avec la ferme sur le toit et des ponts tendus vers les autres tours. On y croise un banquier de Wall Street, une youtubeuse en ballon dirigeable, deux gamins des rues canaux et un vieux passionné de vieilles cartes qui sait où est un trésor caché… tout un tas d’habitants de la tour qui essayent de faire changer les choses dans un monde au bord d’une nouvelle crise financière.

L’auteur utilise ces situations liées aux changements climatiques pour parler de leur principale cause : le capitalisme, l’économie de marché, et les systèmes financiers non régulés. Les lecteurs de ses autres œuvres reconnaitront certains thèmes (le ssssocialisssssme), par ailleurs peu présents dans la SF—ou alors tenus pour acquis (Star Trek).

La fille automate, Paolo Bacigalupi

Tant qu’on parle de changements climatique dans la SF, Paolo Bacigalupi est à mentionner. J’hésitais entre son ce roman (le destin d’une androïde dans un Bangkok entre risque d’inondation et réserves de semences pour les cultures) et The Water Knife, qui parle de sécheresse dans l’Ouest américain et des droits d’exploiter/voler/détourner l’eau des fleuves.

Contrairement à New York 2140, on n’a pas de date pour La fille automate. Bacigalupi préfère ne pas dater—comme ça il ne se trompe pas. Mais les changements climatiques ont aussi fait monter l’eau, les grandes villes qui ont pu le faire ont dressé des digues, le commerce se fait avec des voiliers gigantesques, des multinationales de biotechnologie se font une guerre sans merci entre eux et contre les cultures vivrières locales afin de vendre leurs produits génétiquement modifiés et stériles… mais la Thaïlande s’est peu à peu fermée au monde extérieur et a réussi a garder ses réserves de semences. Plusieurs personnages évoluent dans cette ville propice à l’espionnage industriel, au pot de vin et au couteau dans le dos, dont Emiko, une androïde japonaise, importée illégalement pour tenir compagnie à un ambassadeur quelconque, et qui a été laissée là, obligée à survivre par la prostitution.

Le cycle de Bas-Lag, China Miéville

Ici pas vraiment de SF, c’est plutôt de la Fantasy, ou même de la Weird Fantasy… avec des éléments de steampunk et de magie. Composée de Perdido Street Station, Les Scarifiés, et Le Concile de fer, cette série se passe dans le monde de Bas-Lag, où tout est plutôt étrange. Enfin, pour nous… eux, ils ont plus ou moins l’habitude des insectes humanoïdes géants, des démons, des araignées transdimensionnelles, et d’une ville énorme : Nouvelle-Crobuzon, la cité-État d’où tous les bateaux partent et où tous les trains finissent, qui est dirigée par un maire un peu dictateur.

Perdido Street Station suit un inventeur géniale et sa copine khepri (c’est la race humano-insectoïde qui communique par la couleur), des gangs des bas quartiers, et nous apprend ce qu’on risque quand on réveille des puissances trop fortes.

Les Scarifiés y fait suite et raconte le voyage en bateau d’une linguiste exilée qui rejoint une ville flottante, Armada, aux côtés d’un prisonnier qui s’est fait « refaire » par la justice de la Nouvelle-Crobuzon—ils l’ont mutilé à l’aide de la magie—et ils vont découvrir qu’une vraie chasse au trésor réussie c’est les amitiés qu’on a nouées en chemin pouvoir survivre à un couple d’amants qui se scarifient pour se dire « je t’aime ».

Le Concile de fer est le roman le plus fort à mon avis—il raconte l’histoire d’un chantier de chemin de fer, qui part de la Nouvelle-Crobuzon pour traverser le continent, construit par des esclaves, ce bagne roulant voit une révolte des classes laborieuses et se fait récupérer les moyens de construction. S’envient alors une course-poursuite dans les marais et les montagnes, entre le train-chantier qui pose des rails et le train affrété par le pouvoir (économique et exécutif), qui veut récupérer ce qui lui appartient.

Miéville de se cache pas de la conscience sociale qu’il parsème dans ses livres. Il est d’ailleurs activiste, membre du Socialist Workers Party au Royaume-Uni, et a écrit un livre, October sur des faits méconnus de la Révolution Russe. Il faudra aussi que je me procure son livre The Last Days of New Paris, où il met en scène des artistes surréalistes qui se battent contre des nazis dans un Paris toujours occupé dans les années 50. Ça a l’air étrange.

Les Livres de la terre fracturée, N. K. Jemisin

Dans la catégorie est-ce de la Fantasy ?, est-ce de la Science Fiction ?, N. K. Jemisin ne prend pas position. C’est la première écrivaine noire à remporter un prix Hugo du meilleur roman, ses écrits mettent souvent en avant des considérations de genre, de race et de relations de pouvoir.

Les Livres de la terre fracturée est une trilogie, dont deux livres seulement ont été traduits en français, le troisième devrait bientôt suivre. La Cinquième Saison, La Porte de Cristal et The Stone Sky (titre original, la traduction sera sans doute Le ciel de pierre) se déroulent sur un continent, The Stillness, soumis constamment à des tremblements de terre. Certains séismes provoquent des saisons : saison de désastre, qui peut durer quelques années de mauvaises récoltes, ou saison de fin des temps, comme celle qui commence au début de l’histoire… où le continent est déchiré en deux. Les habitants de ce continent se débrouillent comme ils peuvent. Certains de leurs enfants naissent avec des pouvoirs sur ces mouvements tectoniques… mais sans éducation spécifique ils sont plus à même d’en provoquer que de les empêcher. C’est pourquoi ils sont haïs : s’ils ne sont pas tués dans leur enfance suite à une colère qui rase un village, ils sont trouvés et instruits dans la plus grande ville, et font alors partie d’une caste à part, les orogènes.

Le livre suit trois femmes—ou plutôt une même femme à trois étapes de sa vie. Enfant, lorsqu’elle découvre ses pouvoirs, jeune adulte lorsqu’elle les met en pratique et découvre des secrets qui la feront fuir et se cacher, et enfin mère, où elle confrontera son passé, ses pouvoirs, et plus encore.

Une série extrêmement exigeante, une de mes meilleures lectures de 2017.

La Trilogie du Vide, Peter Hamilton

Une petite description, ça fait longtemps que je l’ai lue… elle fait partie d’un groupe de séries plus grand, la Saga du Commonwealth.

L’intérêt de cette série, c’est le mélange de genres entre la SF et la Fantasy. L’union des systèmes colonisés par des humains (le Commonwealth) est relativement paisible : elle s’étend jusqu’à un coin d’espace où il n’y a rien, juste une sorte de trou noir massif, d’où personne n’est revenu. Aux abords de cette frontière, un homme a des rêves, et il les transmet à qui en veut. Ses rêves sont toujours très détaillés, et racontent l’histoire d’un enfant, qui grandit et devient homme, dans un monde qui s’appelle Querencia et qui serait situé au delà de la frontière dans cette zone inconnue.

Ces rêves entrainent un mouvement quasi religieux dans cette civilisation interstellaire qui ne connait pas la mort. Et pour cause : c’est un monde de fantasy post-médiéval avec une physique différente du monde réel : on y a des pouvoirs quasi magiques qui permettent de contrôler l’environnement.

D’une part, l’auteur est anglais et a beaucoup d’humour, qu’il utilise de temps en temps au meilleur effet. En plus de ça, les deux récits parallèles SF (le monde interstellaire) et Fantasy (le monde magique) jouent avec les codes et les clichés de ces deux genres. C’est une bonne histoire solide, avec beaucoup de personnages attachants et un monde à découvrir au travers des deux autres trilogies de la Saga du Commonwealth.

Seveneves, Neal Stephenson

Seveneves. Je n’ai compris le titre qu’à la fin du roman.

Imaginez que la lune explose ce soir, en sept morceaux.

Le compte à rebours est lancé : dans deux ans, les morceaux se seront tant entrechoqués et divisés qu’il feront une pluie continue de rocs sur la Terre, qui annihilera toute vie à la surface. Pendant 5000 ans.

Le plan, c’est d’envoyer le plus de monde possible en orbite : la station spatiale internationale est arrimée à un énorme astéroïde riche en fer comme un parapluie, on va y expédier fusée après fusée, habitat après habitat, boite de conserve après boite de conserve ; ces quelques poignées d’êtres humains auront pour mission de réussir à faire survivre l’espèce humaine en orbite pendant cinq mille ans.

Si vous n’aimez pas la hard SF, c’est pas une lecture pour vous. En plus de descriptions techniques denses, l’action est totale, les enjeux sont très élevés, et le rythme se tient tout au long du roman. Du haut vol.

Trilogie Three-body, Liu Cixin

Pour changer des livres écrits en langue anglaise, la trilogie Three-Body, dont le nom original a été traduit en anglais en Remembrance of Earth’s Past, vient de Chine. L’auteur est mathématicien, et a reçu une demi-douzaine de prix littéraires chinois.

C’est l’œuvre de SF la plus assourdissante, la plus ambitieuse, la plus folle que j’ai lue ces dernières années. Les Cantos d’Hypérion, de Dan Simmons, font pâle figure à côté de ces Souvenirs du passé de la Terre.

L’action commence dans Le Problème à trois corps pendant la Révolution Culturelle. Une chercheuse en astrophysique voit son père battu à mort par des gardes rouges. Elle est envoyée travailler au fin fond de la Mongolie Intérieure, sur une mission de surveillance du ciel. Un jour, elle reçoit une transmission d’une planète extraterrestre. Lasse de l’espèce humaine, elle y répond… et invite les extraterrestres à envahir la Terre.

À partir de là, ça devient complexe. La Forêt sombre vient ensuite, et décrit la façon dont l’humanité se prépare à une invasion extraterrestre dont elle sait qu’elle aura lieu dans 400 ans. Et le troisième volume, pas encore traduit en français mais connu en anglais sous le titre de Death’s End (La fin de la mort) conclut cette saga avec des sauts dans l’espace, le temps, d’autres dimensions…

Je ne sais pas trop comment décrire ce livre. Il m’a vraiment décoiffé, la dimension épique est incroyable, l’échelle de l’action transcende tout ce qui a été fait jusque là. Un coup de maitre.

The Expanse, James S A Corey

Une série qui est en passe de très rapidement devenir un classique, c’est The Expanse. Mi-hard SF mi-space-opera, écrite après avoir été un scénario de jeu de rôle entre amis, adaptée à la télévision pour SyFy (la troisième saison est diffusée en ce moment aux US), traduite dans le monde entier (mais pas assez rapidement en Français), elle n’a reçu que peu de récompenses mais commence à être très suivie.

Certains décrivent l’histoire comme du Game of Thrones dans l’espace… c’est pas une mauvaise description. On a des intrigues politiques, des créatures monstrueuses venues du froid (ou de l’espace), une vieille dame qui manigance, un costaud qui fait un peu peur mais qui a bon cœur, une paladine qui est plus forte que tout le monde, un bon gars qui ne sait pas ce qu’il est venu faire dans cette galère, un fils caché, un détective privé qui a des problèmes d’alcool… ouais, c’est comparable à GoT, mais dans l’espace. D’ailleurs l’un des deux auteurs avait été assistant de George R R Martin.

L’intrigue se déroule entre la Terre (devenue une seule nation gouvernée par l’ONU dans un New York protégé des océans par des digues), Mars (une nation elle aussi, qui travaille à terraformer la planète), et la Ceinture d’astéroïdes (dont les habitants aimeraient bien qu’elle soit reconnue comme une nation indépendante). Parce que bon, la Ceinture c’est des habitats, des vaisseaux, des femmes et des hommes qui travaillent pour le compte « planètes intérieures »… c’est le prolétariat, qui se fait exploiter sans reconnaissance des puissants.

Un beau jour, l’équipage d’un vaisseau ceinturien de transport de glaçons format iceberg reçoit un appel à l’aide. N’écoutant que leur courage, l’équipage s’apprête à fuir, puis se ravise et envoie une navette pour enquêter. Juste à ce moment là, un vaisseau secret arrive, explose le transporteur de glace, et la navette—avec son équipe—se retrouve seule dans l’espace, contre tous. Que faut-il faire ? Sûrement pas envoyer un message au système entier, accusant Mars d’avoir attaqué leur vaisseau, parce que ça précipiterait toute l’humanité dans une guerre interplanétaire…

Bon, ils le font quand même.

Et peu de temps après ils découvrent qu’un composé organique extraterrestre, la protomolécule, a été trouvé et est utilisée pour OGMiser des humains en machines de guerre… mais qui est le coupable ?

La série, surtout au début, tourne autour de ce prolétariat interplanétaire, et rappelle beaucoup Révolte sur la Lune, de Robert Heinlein… l’aspect social ne quitte jamais la série, mais en 7 volumes publiés et 2 encore à venir, il y a encore d’autres aspects à mentionner, que je n’ai pas la place de développer ici.

7, Tristan Garcia

Et un roman francophone pour changer… ou 7 romans courts. Je ne sais pas si je pourrais ranger ça dans de la SF, c’est vrai, ça tient beaucoup plus du registre du fantastique.

Les sept romans n’ont pas de rapports directs les uns entre les autres, mais ont des points communs thématiques, qui arrivent tranquillement à une conclusion dans le septième. La construction est ambitieuse, l’écriture reste subtile et les intrigues nous sèment un peu dans la quête des réminiscences entre les récits.

On est loin des histoires pleines d’action des autres œuvres citées ici… on est plutôt dans un registre de fables philosophiques, difficilement descriptible mais qui ne laisse pas indemne. Le puzzle du roman, c’est le puzzle de la condition humaine, rien de moins.


Quelques livres ou séries à considérer :

  • The long way to a small, angry planet, Becky Chambers — un livre de SF plein d’humour et de personnages attachants
  • Radio Freefall — une histoire qui mêle Rock & Roll, lutte contre l’hégémonie, et stations spatiales
  • Redshirts, John Scalzi — de la SF amusante, qui parodie les clichés des séries du genre
  • The City and The City, de China Miéville — Enquête fantastique dans une ville-frontière d’une Europe de l’Est qui n’a jamais existé tout à fait
  • Ninefox Gambit, dans la série The Machineries of Empire, de Yoon Ha Lee — SF de guerre et de combats, de mathématiques et de calendriers qui influencent la physique
  • Central Station, de Lavie Tidhar — SF cyberpunk, la vie dans le quartier de la Station Centrale de Tel Aviv
  • Le Cycle de la Culture, de Iain Banks — quel est l’enjeu d’une société interstellaire dans laquelle tout est possible ?
  • Cloud Atlas, de David Mitchell — fantastique et SF, 7 personnes liées par le destin, à des époques différentes, et une construction à tiroirs
  • Homeland, de Cory Doctorow — parfait pour sensibiliser un ado aux dangers de la surveillance gouvernementale généralisée

Et d’autres que j’ai pas encore lus :

  • Blackout et All Clear et basiquement tous les livres de Connie Willis — le voyage dans le temps est une pratique universitaire pour étudier l’histoire—mais comme il faut les bons détails il y a les couturières, les accessoiristes, tout ça… bref, c’est pas simple
  • Aurora, de Kim Stanley Robinson
  • Gold Fame Citrus, de Claire Vaye Watkins, encore un rare roman de SF qui met en scène les changements climatiques, ici en Californie rendue désertique par le manque d’eau
  • American War, de Omar El Akkad — la seconde guerre civile, aux États-Unis, qui oppose à nouveau les États du Sud contre le nord… et l’épidémie qui l’a suivie
  • Altered Carbon, Broken Angels, Woken Furies, de Richard K Morgan

Et beaucoup trop d’autres.


Je voulais trouver un truc malin pour conclure cet article, mais non, j’ai rien, juste 3000 mots et quelques, et la flemme de me relire.